Atelier d’ethnologie avec Marion Lavabre.
10h30 – 12h00 Modularium
Réservation conseillée : festivalalterites@gmail.com

Rencontrer l’autre au-delà des préjugés. Comprendre la culture de l’autre dans son étrangeté radicale, au-delà des jugements, des interprétations et des peurs, changer de regard sur le monde, voici le défi de l’ethnologue ! Un atelier pour expérimenter la posture ethnologique à partir de la découverte du quotidien des femmes Afar.

Conférence dialoguée
15h30 à 17h00  – Auditorium
Cette conférence aura lieu directement après la projection du Film le Sang des femmes de Christian Lajoumard, de 14h30 à 15h30.

Thème : L’excision/infibulation chez les Afars d’Ethiopie et la construction de la féminité.
« Dans notre tradition, c’est inconcevable qu’une fille ne soit pas infibulée, c’est impensable, je ne sais pas pourquoi mais on ne peut pas le concevoir. On n’a jamais entendu parler d’une femme qui n’est pas fermée, c’est impensable. » La femme qui parle s’appelle Awa, elle a 30 ans, elle vit en Éthiopie, elle est nomade, elle est Afar, et son sexe est infibulé : coupé (ablation du clitoris), et fermé (suture des grandes lèvres de manière à ne laisser qu’un minuscule orifice pour l’écoulement de l’urine et du sang menstruel). Chez les Afars d’Ethiopie, devenir femme passe par l’excision et l’infibulation. Cette coutume se pratique dès la naissance.

Rappel : 14h – 14h30 : Institut International des droits de l’homme et de la paix  » Les cadres juridiques qui règlementent l’excision ».
14h30 – 15h30 : Documentaire Le sang des femmes

Marion Lavabre nous propose un accompagnement de la pensée sur un sujet complexe sous la forme d’un dialogue sensible avec la salle. Elle s’est rendue à la rencontre de ces femmes «fermées», pour leur donner la parole. Sa démarche a été acceptée par les Afars au point qu’elle a gagné le surnom de « celle qui fait parler les vagins ».  Elle nous entraîne dans un passionnant et délicat voyage en terre d’infibulation.

Du mardi 27 mars au dimanche 8 avril 2018
Forum de la Bibliothèque Alexis de Tocqueville

Exposition photographique : A la rencontre des femmes afars, voyage ethno-photographique en terre d’infibulation.

https://marion-lavabre.book.fr/

Pierre Gautheron et Guillaume Cortade présentent leur enquête photographique sur les rites d’intégration à l’ENSAM,  Ecole Nationale des Arts et Métiers, après deux années d’immersion aux côtés des « gadzarts » de Lille. En septembre 2017, leur reportage « ENSAM, ouvre-toi ! » reçoit le coup de coeur de l’Association Nationale des Iconographes lors du festival VISA pour l’image.

Guillaume Cortade photographe spécialisé dans les sujets situés dans les Hauts de France. Collaborateur régulier de Leopolis Magazine régional semestriel de reportage photo au long cours. Il a également publié pour le Courrier International, La Vie et Néon magazine. Ses travaux se concentrent sur les relations entre l’homme, ses activités et son rapport à l’environnement. Il privilégie dans ses projets personnels une pratique photographique argentique qui induit un rythme lent et détendu avec ses sujets.

http://guillaumecortade.com/

Pierre Gautheron et Guillaume Cortade présentent leur enquête photographique sur les rites d’intégration à l’ENSAM,  Ecole Nationale des Arts et Métiers, après deux années d’immersion aux côtés des « gadzarts » de Lille. En septembre 2017, leur reportage « ENSAM, ouvre-toi ! » reçoit le coup de coeur de l’Association Nationale des Iconographes lors du festival VISA pour l’image.

Pierre Gautheron suit de près les enjeux et les spécificités des minorités, des groupes sociaux et des luttes sociales. Préférant les sujets au long cours, il travaille en immersion pour être un témoin de son temps.

www.pierregautheron.com

14h – 14h30 – Auditorium. Concert solo acoustique.

Oua-Anou Diarra est un musicien originaire du Burkina Faso.
Soucieux de transmettre sa musique, il s’affranchit des frontières et touche un public très large, tout en communiquant avec passion son bagage culturel et linguistique, il est griot.

Son instrument de prédilection est la flûte peule guinéenne, un instrument qu’il respecte depuis son plus jeune âge. Il voue une admiration sans limites au Tamani qui n’a que peu de secrets pour lui, caresse la calebasse des mains et des baguettes et révèle les influences Blues de sa musique avec le Djéli N’goni (luthe du griot).
Écoutez-le, converser avec ses instruments, laissez-vous transporter par leur histoire.

kona.kheta@gmail.com
www.oua-anou-diarra.fr

Facebook d’Oua-Anou Diarra

Dans le cadre des Rendez-vous de Normandie Images et en partenariat avec le Festival Altérités
– Entrée aux tarifs habituels du cinéma – Possibilité de restauration sur place

JEAN ROUCH, CINÉASTE AVENTURIER de Laurent Védrine, coécrit avec Laurent Pellé, produit par Roches Noires Productions – 2017 – 53′
Le destin du réalisateur Jean Rouch se confond avec son œuvre foisonnante : entre ethnologie savante, surréalisme, innovations filmiques et récits d’aventures en Afrique. Né en 1917, cet artiste a marqué l’histoire du cinéma de la seconde partie du XXe siècle. A Niamey, sur les rives du fleuve Niger où il repose désormais, ses compagnons de route et ses héritiers dressent le portrait sensible du cinéaste fondateur de l’ethnofiction et du cinéma-vérité, qui avait le génie d’inventer sa vie en racontant celle des autres.

A l’issue de la projection, rencontre avec Laurent Védrine et Laurent Pellé
Le film a été soutenu à la production par la Région Normandie en partenariat avec le CNC et en association avec Normandie Images.

Laurent Pellé sera présent jeudi 5 et vendredi 6 avril

Laurent Pellé est délégué général du Comité du film ethnographique. https://comitedufilmethnographique.com/

David Desramé portera son regard de cinéaste et d’ethnologue sur les films : Un été avec Anton de Jasna Krajinovic et DMB91 d’Alexei Khanutin.

C’est en 1993 que David Desramé, anthropologue de formation, rencontre Jean Rouch qui l’initie à son cinéma. Des terres africaines (Bamako, Les fils de Soundjata, 1996, Noirs et Blancs en couleur, 2005) aux taïgas radioactives (Tchernobyl, La vie contaminée, 2000) des déchirements du continent européen (La Cicatrice, L’Europe à l’épreuve du rideau de fer, 2009)  aux raffinements surannés d’une finishing school suisse (Young Ladies, 2009) en passant par les performances d’un collectif d’artistes internationaux (La Chambre des Curiosités, 2014) sans oublier le parcours des plus précaires (Projets d’insertion, 2017), ses films, toujours tournés en immersion, scrutent avec singularité notre environnement social et culturel. Son travail a été récompensé par plusieurs prix en festival et multi-diffusé sur les chaînes françaises et étrangères.

16h00 – 17h30 à l’ Auditorium
Rencontre avec Chloé Mahieu et Lila Pinell à l’issu de la projection de leur film Nos fiançailles. 

Lila Pinell a fait des études de philosophie avant d’intégrer le master de réalisation de documentaire de Lussas.
Chloé Mahieu a étudié l’Histoire puis l’Histoire de l’Art à L’Ecole du Louvre.

Lila et Chloé se rencontrent en 2009 et coréalisent en 2010-2011 Nos fiançailles, produit pour Arte pour la collection Les gars et les filles. En 2013, elles coréalisent à nouveau un documentaire pour la collection sexe et musique d’Arte Des troubles dans le genre. En 2014, elles poursuivent leur collaboration et réalisent ensemble Boucle piqué, un court métrage sur un groupe de jeunes championnes de patin à glace. Puis elles réalisent pour France 2 le documentaire Business club (Noblesse oblige) sur un jeune aristocrate qui tente de réussir dans le monde des affaires. Kiss & Cry sorti en 2017 est leur premier long métrage de fiction.

19h00 – 20h50 : Rencontre avec Rina Sherman à l’issu de la projection du film les Initiés de John Trengove.

Rina Sherman est cinéaste, ethnographe et photographe. Elle a fait ses études avec Jean Rouch, directeur de sa thèse de doctorat soutenue avec distinction à la Sorbonne en 1989.
Lauréate du prix Médicis Hors les Murs Villa et de la bourse Lavoisier du ministère des Affaires étrangères, elle a entrepris une étude de terrain de sept ans auprès des Ovahimba et d’autres communautés de langue Otjiherero en Namibie et en Angola.
De la collection de films, de photographies et d’enregistrements sonores qu’elle a réalisés sur le terrain, elle a produit films, livres, expositions multimédia et collections photographiques.
Son fonds d’archives est conservé à la Bibliothèque nationale de France, qui lui a consacré une exposition, « Les années Ovahimba / Rina Sherman » en 1915.

Les films de Rina Sherman couvrent un éventail d’intérêts, allant de sa collection de portraits filmés, « Voices, Rencontres avec des personnes remarquables », avec parmi d’autres, Andres Serrano, JP Donleavy, Rhoda Scott, Alain Gheerbrant, François Roustang, à sa collection, « Témoins de notre temps », avec des films en cours sur Jean Rouch, Claude Mollard, Michou … à son travail sur la danse en Afrique, ses premiers films d’art et sa récente collection de slow cinema sous forme de tableaux vivants, « Villes & Ailleurs ».

Rina Sherman a publié des livres dans différentes langues, dont, Uitreis (En partance), un premier roman en afrikaans, qui est une réécriture fictive de sa thèse de doctorat, Le Huitième mort de Tibhirine, une contre-enquête sur la mort du grand reporter Didier Contant, et Ma vie avec les Ovahimba, un premier récit de ses sept années de vie avec une famille Omuhimba en Namibie.

Elle a créé K Press – K éditeur et elle a plusieurs projets d’édition en cours, dont une collection d’essais sur Jean Rouch, dont la sortie est prévue pour 2017.

Rina Sherman a participé à de nombreux projets culturels : elle a été commissaire audiovisuel pour l’exposition « Afrique du Sud : Musiques de la liberté » à La Villette, 1995.
En 1996, elle a été commissaire de la tournée de Jean Rouch des universités en Afrique Australe, en collaboration de l’Institut français d’Afrique du Sud (IFAS) et les services culturels de l’ambassade de France en Namibie.
En 2002, elle a présenté une exposition multimédia au Centre Culturel Franco-Namibien à Windhoek.
En 2011, une rétrospective de ses films a eu lieu au Musée du Quai Branly, avec deux programmes, « La vie dans la ville » et « Les années Ovahimba ».

Les projets de Rina Sherman ont reçu le soutien de divers ministères en France, dont le Ministère français des Affaires étrangères, le Ministère de la culture, le Centre national du cinéma, divers ambassades de l’EU (Royaume-Uni, Allemagne, Espagne), la Fondation Ford, et de nombreux mécènes privés.
Les œuvres de Rina Sherman figurent dans les collections de bibliothèques universitaires et publiques et de musées aux États-Unis et en Europe.

Possibilité de restauration sur place

21h10 – 23h10 : Rencontre avec Youri Deschamps à l’issu de la projection du film Finding Phong

Youri Deschamps est directeur de publication et rédacteur en chef de la revue Eclipses depuis 1994. Par ailleurs, il collabore ponctuellement à plusieurs autres revues et collections d’ouvrages sur le cinéma (dont Positif, Trafic et Cinémaction). Auteur de plus d’une centaine d’articles, conférencier et animateur de ciné-clubs depuis plusieurs années, il intervient également comme formateur et rédacteur de livrets d’analyse filmique dans le cadre des différents dispositifs nationaux d’éducation à l’image. Il est aussi l’auteur d’un livre sur Blue Velvet de David Lynch (éditions du Céfal, Liège, 2004).

Possibilité de restauration sur place

21h15 – 23h15 : Rencontre avec Jean-Michel Butel à l’issu de la projection du film Tu seras Sumo

Ethnologue, japonisant, Jean-Michel Butel est maître de conférences à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales. Il mène depuis près d’une dizaine d’années  un travail de terrain sur l’île de Hachijô-jima (Japon). Sa recherche porte plus particulièrement sur les transformations de la famille, le couple et l’amour au Japon, mais également sur les minorités sociales et ethniques. Il est comme il se doit, un fan de sumô.

Possibilité de restauration sur place

15h30 – 17h00 : Conférence
La place de la musique dans les rites de passage chez les pygmées Aka de Centrafrique.

Les rites de passage peuvent prendre des formes et des temporalités multiples. Des jeux initiatiques qui fondent les apprentissages de l’enfance aux actes emblématiques qui marquent le passage dans la société des adultes, des formes de transmission à caractère moral aux  rituels propitiatoires de chasse ou de guérison… C’est entouré et éclairé par les adultes qui expliquent plutôt qu’ils n’affirment, que l’enfant, puis l’adolescent fera cet apprentissage jusqu’à la cérémonie collective qui le consacrera. Comme c’est le cas pour de nombreux moments de vie collective, ces rites sont l’occasion d’évènements musicaux propres.

Cette conférence sera présentée par Camel Zekri, musicien, compositeur et chercheur en musicologie et Jean Claude Lemenuel, ethnomusicologue et directeur du FAR, agence musicale régionale. Elle resituera la place de la musique dans ces rites de passage chez les pygmées Aka de Centrafrique. Elle posera également la question de la survivance de ces pratiques face aux mutations sociétales auxquelles sont contraints les pygmées aujourd’hui.

Jean-Claude Lemenuel, musicologue et directeur du FAR,  agence régionale ayant pour mission de mener un ensemble d’actions dans le domaine musical.  Soutenue par l’ensemble des collectivités territoriales et l’État, cette structure est née de la fusion de deux projets associatifs existants sur le territoire depuis de nombreuses années et œuvrant toutes deux dans ce domaine à l’échelle régionale. Le FAR a vu le jour en décembre 2012. C’est une équipe de dix personnes qui s’attache à définir un projet artistique et culturel s’inscrivant dans la structuration du secteur musical sur le territoire bas-normand.

http://www.le-far.fr/

14h30 – 16h30 : Rencontre avec Muriel Champy à l’issu de la projection du film Espoir Voyage

En mettant en parallèle les mobilités historiques des jeunes Burkinabè vers les plantations de Côte d’Ivoire et les trajectoires des jeunes ayant rejoint la rue à Ouagadougou, Muriel Champy reviendra sur l’idée que le départ « en aventure » constituerait localement une forme d’épreuve initiatique, nécessaire pour devenir un homme accompli.

Muriel Champy est docteure en anthropologie, enseignante à l’université Paris Nanterre. Ses recherches portent sur les bakoroman, ces enfants et jeunes adultes qui vivent et dorment dans les rues de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Elle a suivi ces jeunes fugueurs au cœur du réseau fourmillant de l’économie informelle urbaine, entre mendicité, ramassages d’ordures, petits boulots, vol, trafics et recel. Après deux ans d’observations, d’entretiens biographiques et de travaux quantitatifs auprès de bakoroman, d’anciens bakoroman et de leurs familles, elle a montré que vivre dans la rue ne signifie pas nécessairement de se couper de sa famille. Au Burkina Faso, la mobilité juvénile masculine constitue en effet une forme tolérée d’individualisation temporaire. Les bakoroman se présentent plutôt comme de simples aventuriers « à la recherche de l’argent », dans la continuité des mobilités historiques vers les plantations ivoiriennes ou vers les grands centres urbains, en quête de ressources, d’expériences et de réseaux.

L’étude de ce phénomène sociologique transitoire a ainsi constitué une porte d’entrée précieuse pour une meilleure compréhension de l’enfance, de la jeunesse et de l’âge adulte dans le contexte burkinabè. En mettant en perspective les trajectoires singulières des jeunes de la rue avec d’autres formes historiques de mobilité juvéniles dans cette région du monde, le temps du bakoro offrait donc une façon originale et décalée de réfléchir à la place que l’organisation communautaire laisse à l’individu afin de mieux toucher à ce qui, dans la société burkinabè contemporaine, fait — ou ne fait pas — d’une personne un homme « respectable » et accompli.

Du 2 au 29 avril – Hall du Cinéma LUX
Exposition de l’illustratrice Mamzelle Crevette (qui a réalisé l’affiche du festival Altérité) avec des sérigraphies autour du thème du « passage » …

Samedi 7 avril – 20h50 à 21h15 – Hall du Cinéma LUX  Sérigraphie en LIVE. Apportez vos textiles susceptibles d’être sérigraphies ! prix libre

revenbulle@yahoo.fr

Possibilité de restauration sur place

19h00 – 20h30 : Rencontre avec Florian Geyer à l’issu de la projection de son film Garçon Boucher.

Passé par la géographie audiovisuelle, l’anthropologie filmique et l’atelier documentaire de La fémis, Florian Geyer fabrique des films depuis 2005. Son sujet de prédilection est le langage du corps au travail.

Rencontre animée par Laurent Pellé, délégué général du Comité du film ethnographique. https://comitedufilmethnographique.com/

Possibilité de restauration sur place

15h30 – 17h00 : Conférence

La place de la musique dans les rites de passage chez les pygmées Aka de Centrafrique.

Les rites de passage peuvent prendre des formes et des temporalités multiples. Des jeux initiatiques qui fondent les apprentissages de l’enfance aux actes emblématiques qui marquent le passage dans la société des adultes, des formes de transmission à caractère moral aux  rituels propitiatoires de chasse ou de guérison… C’est entouré et éclairé par les adultes qui expliquent plutôt qu’ils n’affirment, que l’enfant, puis l’adolescent fera cet apprentissage jusqu’à la cérémonie collective qui le consacrera. Comme c’est le cas pour de nombreux moments de vie collective, ces rites sont l’occasion d’évènements musicaux propres.

Cette conférence sera présentée par Camel Zekri, musicien, compositeur et chercheur en musicologie et Jean Claude Lemenuel, ethnomusicologue et directeur du FAR, agence musicale régionale. Elle resituera la place de la musique dans ces rites de passage chez les pygmées Aka de Centrafrique. Elle posera également la question de la survivance de ces pratiques face aux mutations sociétales auxquelles sont contraints les pygmées aujourd’hui.

http://www.camelzekri.com/

14h00 – 15h45 : Master class sur la thématique des rites de passages à l’adolescence

Chloé Godet de l’association Ethno Art et Laurent Pellé, délégué général du Comité du film ethnographique

Comment devient-on adulte aujourd’hui ? De quelle manière sont pensés les différents âges de la vie ? Les catégories aujourd’hui admises (enfance, adolescence, âge adulte…) ont-elles toujours été opérantes ? La Master Class propose d’analyser la manière dont ces catégories se construisent à travers le monde à la lumière d’extraits de documentaires.

L’association ethnoArt associe les compétences d’artistes et d’ethnologues pour participer à une meilleure connaissance des cultures du monde.

RHIZOMES LIVE

Rhizomes Live est la déclinaison sous la forme de performances – installations sonores de l’émission radiophonique mensuelle (Rhizomes) de l’institut nomade, diffusée sur Radio 666.

Le principe repose sur la construction de paysages sonores & visuels, composés et mixés en direct, en compagnie de contributeurs, de lecteurs, et d’invités dont les voix, les désirs et les questions fondent la trame d’une composition collective.

Pour cette édition, le cœur-groupe d’institut nomade s’appuiera sur le thème du festival Altérités, les rites de passage, pour en donner sa propre traduction.

Avec : Alexandre Le Petit, Flora Pilet, Stéphanie Brault, Yohan Allex & Alexandre Serrano.

http://institut-nomade.org

Lenga, la guerre des natures
CIRQUE – Dès 10 ans // 1h40
Dans le cadre du festival Spring
Infos billetterie : 02.31.35.65.94 ou sur larenaissance-mondeville.fr

« En 1983, à huit ans, j’ai enregistré mon grand-père dans une langue rare qui me plaisait. Son occitan, il l’appelait la lenga nostra ». À partir de ce document, le GdRA invite au plateau, Maheriniaina Ranaivoson, acrobate de rue de Madagascar, Lizo James, acrobate, danseur et parlant le Clic Xhosa d’Afrique du sud et Julien Cassier, comédien toulousain. Ces trois performeurs mettent en scène leurs arts de faire, au fil des témoignages de leurs grands-mères. Se dévoilent ainsi des récits de vie, de perte, de transmission et d’invention au fil de danses et de rites.

Rencontre après spectacle avec Christophe Ruhles, chorégraphe et ethnologue, en partenariat avec le festival Altérités.

CONCEPTION, TEXTE & MISE EN SCÈNE Christophe Rulhes
CHORÉGRAPHIE: Julien Cassier AVEC Lizo James, Maheriniaina Pierre Ranaivoson, Christophe Rulhes & Julien Cassier

A l’issue de la projection du film Finding Phong, Éliot Sévricourt interviendra au nom de l’association Ædelphes, dont il est le co-fondateur et co-gérant. Ædelphes a pour objectif l’animation d’un espace d’entraide et de soutien par et pour les personnes transgenres non-binaires, ainsi que la sensibilisation du grand public aux thèmes liés à la transidentité. Il fait par ailleurs partie de l’équipe d’organisation des Ateliers du Genre de l’Université de Caen, un séminaire conçu comme un espace de travail et d’échange autour du genre.

page Facebook d’Ædelphes www.facebook.com/Aedelphes

Les Ateliers du genre http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/adg